jeudi 21 septembre 2017

PETITE HISTOIRE DU BOUCHON EN LIÈGE


Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas trouvé mieux pour conserver nos vins. Voici ses origines.
Il faut remonter au 5ème siècle avant J.C pour voir l'apparition et l'utilisation du liège destiné a boucher les amphores remplies de vin. Cependant, à la chute de l'empire Romain, on transporte le vin en tonneau et les bouchons de liège sont bannis. On buvait le vin en pichet, prélevé directement du tonneau, de ce fait, on ne buvait que du vin « nouveau » puisque sa conservation restait limitée. Puis, au 17ème siècle, l'invention des bouteilles en verre révolutionne de nouveau le transport et la conservation du vin. Et avec celle-ci, le retour du bouchon en liège taillé. Cela s'appliquait surtout pour les bouteilles d'apothicaires, et les bouchons n'étaient cependant pas encore totalement étanches, de par leur forme et aussi car les goulots des bouteilles n'étaient pas forcément régulier. Ce sont les Anglais qui surfent sur la tendance, en France, la bouteille en verre n'arrive que vers 1707.

C'est Dom Pérignon, que l'on considère comme l'inventeur du Champagne, qui banalise le bouchon que l'on connait aujourd'hui. On s'aperçoit donc, que le vin se bonifie avec le temps.
Depuis quelques années, des bouchons synthétiques ont vu le jour pour répondre a des contraintes de productions coûteuses et à une forte demande du liège. Cependant, il existe certaines différences entre liège et bouchon synthétique. Même si le bouchon synthétique évite « le gout de bouchon » que tout le monde redoute, il ne convient pas aux vins de garde car il ne permet pas les échanges gazeux, ni l'étanchéité sur le long terme. Ce nouveau bouchon fait encore débat auprès des amateurs de vin.

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