Il poussa la porte
du premier bar venu, entra et s’installa sur un tabouret au comptoir.
Il grommela au
barman.... UN DOUBLE COGNAC d’un ton nerveux.
Le verre de
breuvage fut pose devant lui suivit d’un .......18 euros.
Il fouilla dans ses
poches et posa une poignée de billets divers sur le comptoir et fit signe de la
tête au loufiat de se servir.
Il ingurgita son
verre cul sec.
.......UN AUTRE....
Au bout de
quelques tournées son esprit commença à s embrumer, et resurgirent les images
de sa femme avec cet inconnu devant son immeuble échangeant et long et fougueux
baiser avant de repartir chacun de leur cote.
Pour une fois qu’il
rentrait plus tôt, voilà le résultat.
......UN AUTRE.......cul sec.....
Sa première pensée
fut d’intervenir violemment, de leur voler dans les plumes à tous les deux,
mais il n’en fit rien, il resta sans bouger planté de l’autre coté de la rue
assistant impuissant au spectacle de cette trahison.
.........UN AUTRE....
L’alcool commençait lui tourner la tête et il commença à divaguer et parler seul avachi sur
le comptoir de zinc.
Le barman le mis
en garde de se tenir correctement et de ne pas importuner les autres clients,
ce qui provoqua chez lui une montée, accompagnée d’insultes en tous genres.
SERT MOI.......JE PAYE ....ENCORE UN DOUBLE........
Le barman lui
indiqua que cela cela suffisait et qu’il ferait mieux de partir.
Il n’en fit rien
et renchérit d’un.......
QUI TU ES TOI POUR ME DIRE CE QUE JE DOIS FAIRE....
La réaction ne se
fit pas attendre, le barman fit le tour du comptoir l’empoigna manu militari,
l’accompagnant vers la sortie avant de le projeter sur le trottoir en l’informant
de ne plus remettre les pieds ici.
Il retourna à son
comptoir et dit avec un petit sourire moqueur à l’attention des autres
clients.....
4 VERRES ET APRES ILS SE PRENNENT TOUS POUR RAMBO.......C EST LA VIE.