mardi 26 mai 2015

TOUT FAUX..............







Se bourrer la gueule pour tout oublier.........

Il poussa la porte du premier bar venu, entra et s’installa sur un tabouret au comptoir.

Il grommela au barman.... UN DOUBLE COGNAC  d’un ton nerveux.

Le verre de breuvage fut pose devant lui suivit d’un .......18 euros.

Il fouilla dans ses poches et posa une poignée de billets divers sur le comptoir et fit signe de la tête au loufiat de se servir.
Il ingurgita son verre cul sec.

.......UN AUTRE....

Au bout de quelques tournées son esprit commença à s embrumer, et resurgirent les images de sa femme avec cet inconnu devant son immeuble échangeant et long et fougueux baiser avant de repartir chacun de leur cote.

Pour une fois qu’il rentrait plus tôt, voilà le résultat.

......UN AUTRE.......cul sec.....

Sa première pensée fut d’intervenir violemment, de leur voler dans les plumes à tous les deux, mais il n’en fit rien, il resta sans bouger planté de l’autre coté de la rue assistant impuissant au spectacle de cette trahison.

.........UN AUTRE....

L’alcool commençait  lui tourner la tête et  il commença à divaguer et parler seul avachi sur le comptoir de zinc.

Le barman le mis en garde de se tenir correctement et de ne pas importuner les autres clients, ce qui provoqua chez lui une montée, accompagnée d’insultes en tous genres.

SERT MOI.......JE PAYE ....ENCORE UN DOUBLE........

Le barman lui indiqua que cela cela suffisait et qu’il ferait mieux de partir.

Il n’en fit rien et renchérit d’un.......

QUI TU ES TOI POUR ME DIRE CE QUE JE DOIS FAIRE....

La réaction ne se fit pas attendre, le barman fit le tour du comptoir  l’empoigna manu militari, l’accompagnant vers la sortie avant de le projeter sur le trottoir en l’informant de ne plus remettre les pieds ici.

Il retourna à son comptoir et dit avec un petit sourire moqueur à l’attention des autres clients.....

4 VERRES ET APRES ILS SE PRENNENT TOUS POUR RAMBO.......C EST LA VIE.


lundi 18 mai 2015

EN MODE....JAZZ.





Une journée pénible……..une seule envie boire un verre et me détendre.

Joptais pour une cave de jazz que je connaissais, située dans le sous-sol d’un immeuble vétuste, je pris l’escalier crasseux jonche de vieux papiers donnant  sur une porte en bois.
Je  frappais quelques coups secs, le Judas s’ouvrit  laissant apparaître une paire d’yeux  sombres et  inquisiteurs.

Le  crissement  du verrou me donna l’accès à une petite salle enfumée .Quelques tables etaient occupées par des clients, que je distinguais a peine dans la pénombre environnante.

Je pris place au comptoir qui faisait face à l’estrade ou un quintet de musiciens éclaires par un spot, interprétaient une reprise de Sarah Vaughan avec un certain talent.
Un délice pour mes oreilles.
Je murmurais au barman….un armagnac….pour ne pas perdre une note.
Voilà, ce dont j’avais besoin. Une sorte de bien être m envahi, comme si toute la pression accumulée dans la journée s’en allait peu à peu pour faire place à une quiétude bien méritée.
J allumais une cigarette, et fit signe au barman de me resservir.
Quelques applaudissements discrets achevèrent ce délicieux morceau immédiatement suivi de….Blue Train  de John Coltrane.
Le jazz….LA MUSIQUE….seule et unique, une thérapie pour moi, une échappatoire au stress de la vie quotidienne, comme certains font du sport ou d’autres activités.
Apres quelques heures et un peu émèche certes, je décidais un repli strategique.je payais ma note au barman en lui adressant un clin d’œil de satisfaction.
Direction la sortie sur un morceau de KENNY BURRELL….MIDNIGHT BLUE.
La mélodie dans ma tête qui se mêlait à ma démarche incertaine, ponctuée de petits.....pam....pam...pam me fit sourire.

J’étais bien.

mercredi 13 mai 2015

BON ANNIV...............

ET OUI ....22 ANS AUJOURD HUI......CA PASSE MA FILLE....INFOS SUR LE CHIFFRE....22.



Il existe de nombreuses théories quant à l'origine de cette expression argotique qui, en France, sert à avertir de l'arrivée de la police :
« Vingt-deux » signifie couteau dans l'argot français du xixe siècle. L'expression signifierait donc « tous à vos armes ». L'arme favorite des voyous du temps était le « couteau d'arsouille » avec sa lame de 22 centimètres.
En mai 68, quand les CRS arrivaient, les manifestants criaient « 22, v'là les flics ! » pour que tout le monde se munisse de pavés. Le calibre officiel à l'époque étant de 22 cm sur 22 cm sur 22 cm. Pourtant, l'expression est attestée dès 1874, donc cette explication est invalidée.
Un homme normalement constitué a deux jambes, qui forment le chiffre 11. quand on dit 22, c'est que c'est le moment de courir (parce que les flics approchent).
À la fin du xixe siècle, il y avait onze boutons sur la vareuse des policiers. Et comme ils se baladaient toujours par deux…
Cette expression viendrait aussi des prisons, ou des ouvriers typographes où le 22 viendrait de l'addition des chiffres correspondant au rang des lettres du mot « chef » dans l'alphabet. 3+8+5+6=22
Dans la même série, il viendrait peut-être du mot « vesse » qui signifie « grande peur ». Le v étant la 22e lettre de l'alphabet.
22 serait une déformation du juron « Vain dieu ». On dirait donc plutôt « Vain dieu, v'là les flics ! »
Certains disent que le 22 était autrefois le numéro de téléphone de la police, remplacé de nos jours par le 17. Cette explication ne tient pas compte de l'attestation de cette expression dès 1874, alors que le téléphone ne fait son arrivée en France que dans les années 1920.
On trouverait cette expression chez les linotypistes du xixe siècle. En effet, la taille des caractères (dit le corps dans le jargon de l'imprimerie) pour former un texte est habituellement de 9 ou 10. De ce fait, le corps 22, destiné aux titres car de taille plus importante, est tout désigné pour annoncer la venue du chef de manière anodine. Quand le chef d'atelier entre, on crie 22. Quand c'est le patron, là on crie 44.
C'est au chapitre 22 de l'Evangile selon Saint Luc que Jésus est arrêté. (Luc chapitre 22 - versets 47 à 54)

22 correspondrait au nombre de lettres utilisé dans l'expression "Attention voilà les flics".
Quand on fait quelque chose très rapidement ( fuir par exemple ), on le fait en "deux-deux". Cela aurait donné le "22".
Le terme "22 voila les flics" pourrait venir des bars ou troquets où les policiers arrivaient en masse le 22 de chaque mois, jour mensuel de la paie..
voila tu sais tout.........BON ANNIVERSAIRE......PAPITO

lundi 11 mai 2015

COMME D HABITUDE.........






Elle prit place comme tous les matins à la même heure, à la terrasse du café avec une vue imprenable  sur ce petit port de pêche de méditerranée.

Le soleil matinal, illuminait de reflets brillants le clapot  entre les bateaux alignes dont le doux balancement produisait un bruit métallique dû aux élingues frappant les mats d’aluminium.

Comme à son habitude elle demanda une noisette avec très peu de lait.

Elle était vêtue d’une robe blanche légère en coton qui mettait en valeur son bronzage cuivre, chaussée d’escarpins  ajoures  de la même couleur. Ses jambes croisées laissaient apparaître le galbe de ses mollets et l’attache fine de ses chevilles.

Je posais délicatement la tasse devant elle, en essayant de percevoir son regard à travers ses lunettes de soleil en entonnant un……voilà Madame.

 Elle me remercia d’un geste discret de la tête.

Depuis des mois, j’attendais  tous les matins son arrivée, un peu comme un besoin incontrôlable de la voir. Cela me mettais de bonne humeur, allez savoir pourquoi .
Je ne connaissais pas son prénom,   était elle célibataire?,   travaillait elle dans les environs?.

 Une parfaite inconnue.

Mais tout ce mystère, pouvait laisser libre cours à mon imagination et ce n’était pas pour me déplaire. Cela me changeait de certaines midinettes un peu trop faciles à entreprendre.

Elle était à part et je voulais que cela reste ainsi.

Mon matin…mon  plaisir……..mon fantasme………ma belle de jour.


mardi 5 mai 2015

UN VÉRITABLE CHEF D ENTREPRISE






De nos jours l’image du taulier s’apparente de plus en plus à celle d’un chef d’entreprise.
Avant, les établissements  pouvaient garder la même apparence plusieurs années à  part un coup de peinture de temps en temps.

 Aujourd’hui   une remise en question plus régulière se fait sentir.

Soit de nouvelles formules pour attirer les clients, soit un Relooking complet, je dirais tous les 2 ans.

J’ai connu un bar qui changeait chaque année sa déco intégralement, et le plus original c’est que la dernière soirée de chaque année, les clients déguises en maçons pouvaient tout casser.

 Main d’œuvre gratuite, mais dangereuse à mon avis.

PAS PRUDENT DE DONNER DES MASSES A DES MECS SAOULS .

J’ai moi-même change la déco de mon bar, 3 fois en 7 ans avec de nouvelles formules à l’appui.

Lors de mon passage dans certains bars, en tant que employé, le mobilier et la peinture devait  dater de l’année de ma naissance.

 Cela peut avoir un certain charme.


 Le vécu, l’authenticité  si  il est maintenu en bon état.

Pas souvent le cas

Regardez les brasseries changent régulièrement le mobilier de leurs  terrasses .
Avant une terrasse durait 4 a 5 ans.

C’est aussi un respect par rapport aux clients fidèles, leur donner un endroit qui bouge et montrer aussi que leur argent, ne sert pas qu’à acheter le dernier 4x4 à la mode.

La concurrence plus forte  est aussi une raison, de nos jours les gens ont besoin de nouveautés.

 Je me rappelle avoir relooke un bar brasserie a Sanary en association avec un EX ami, les premiers mois furent terribles pour les concurrents. Une bombe. Gros succès.

Ça n’a pas duré quel dommage.

Vous comprendrez pourquoi en lisant ma chronique .....DUO DE CHOC

Il faut donc, plus se creuser le citron, se tenir à la page, être tendance, et surtout réinvestir.

Promotionner,

 Facebook, page web ou blog, des soirées, des flyers, clip sur You tube, Tripadvisor

Les nouveaux outils, sans qui  une entreprise de nos jours ne peut fonctionner.

On est vraiment très loin de l’image du patron tapant le carton en terrasse avec ses potes, avec un loufiat sans âge derrière le comptoir.

La donne est différente

Mais si on joue les bonnes cartes  alors la……. capot assure.


samedi 2 mai 2015

DES TRIPES POUR LE LE TRIPLE...



Ah TOULON.....

La mauvaise réputation qui colle à la peau de ma ville natale, a toujours eu tendance à m exaspérer.

Ville de voyous........pas plus qu’ailleurs.
 A croire que tous sont nés  à Toulon à entendre les gens.

Et même dans le sport, le rugby en l’occurrence on nous traite aussi de la sorte ou  parfois de mercenaires.

En attendant.......je profite de l’occasion pour signaler a certaines personnes attisées par la jalousie et la frustration......que Toulon petit club de PRO D2, aux dires de Mr Noves ,a accumule depuis son accession récente  au top 14 une quantité impressionnante de titres et de finales .

Le doublé Européen + le Brenus, nous avait  fait entrer dans l’histoire du rugby......et bien non…. il a fallu qu’on dénigre cette très belle performance en disant que Toulouse aussi l’avais accomplie, mais à mon avis pas avec toutes les équipes présentent actuellement et certainement pas le même niveau de compétition.

De toutes manières, chaque fois, la critique est présente.

Mais aujourd hui, plus de possibilités .....Car les minots de la rade ont accompli ce que personne n’a approché de près ou de loin.........LE TRIPLE EUROPEEN. Et là je me régale........

Car désormais c’est nous qui écrivons l’histoire........la balle est dans votre camp messieurs, faites mieux et on en reparle.

Pour l’instant, plus un mot sur ma ville ou mon club.

Pour peu que l’on gagne encore le Brenus dans la foulée......je ne vous raconte pas.

JE SUIS TOULON, que ça vous plaise ou non...


BRAVO A NOS VAILLANTS GUERRIERS ET MERCI.

GE.