mercredi 16 novembre 2016

APPELLATIONS CONTRÔLÉES








LES BARS ONT TOUS UNE ENSEIGNE POUR SE DIFFÉRENCIER, CERTAINES SONT ASSEZ ORIGINALES, VOIR EXPLICITES.

UN PETIT SOUVENIR DE JEUNESSE OU LE BAR SITUE EN FACE DES BAUMETTES,  
S APPELAIT....ICI MIEUX QU EN FACE.......IL FALLAIT Y PENSER NON?

UN AUTRE.....LE PIÈGE ...AU MOINS ON SAVAIT A QUOI S’ATTENDRE.

LES CLASSIQUES BIEN SUR !! LA MARINE, LE BAR DE LA PLACE, LE BAR DES AMIS,

LES CHICOS! ..CAFÉ DE FLORE, BRASSERIE DU CAPITOLE, OU LE CÉLÈBRE CAFÉ COSTE...

UN POTE A MÊME APPELLE LE SIEN ....LA TIREUSE.....BAR A BIÈRES BIEN SUR ! 
A QUOI PENSEZ-VOUS?

CERTAINS SONT DEVENUS DE PART LEUR RÉPUTATION DES POINTS  GÉOGRAPHIQUES CAR ILS ONT CONSERVE LEUR ENSEIGNE DURANT DES DÉCENNIES, VOIR PLUS.

 L’ENSEIGNE D’UN BAR EST UNE CARTE IDENTITÉ EN SORTE,ELLE REFLÈTE SOUVENT LE TYPE OU LE STYLE ETABLISSEMENT.

EN TANT QU HABITUE DE CERTAINS DE CES LIEUX DE PERDITIONS DURANT DE NOMBREUSE ANNÉES,JE NOMMAIS  LE PLUS SOUVENT CES ENDROITS PAR LE NOM DU TAULIER.......CHEZ GU....CHEZ ZE ...CHEZ PAUL....ET LA TU FAIS PRESQUE PARTI DES MEUBLES .....HAHAHA!!!!

SANTE.....


jeudi 10 novembre 2016

el presidente


Juste pour rire…..mon programme et mes reformes quand je serais président  ....Ce qui n arrivera jamais et tant mieux j ai autres choses a foutre!!!

Plus aucune  religion doit avoir pignon sur rue… la religion et les croyances sont personnelles et intimes, donc respect des autres qui ne sont pas concernés.
Fini les subventions pour les lieux de cultes, fini les repas spéciaux, fini les rues occupées pour les prières ,si tu as une religion différente que celle de ton pays d’accueil tu peux la pratiquer discrètement sans emmerder les autres.
Fini les zones de non droit ,quartiers ou cités qui se prennent pour des caïds ,plein pouvoir a l’ordre et à nos policiers... tu trafiques , tu insultes ,tu agresses, tu brûles des voitures  en gros tu ne respectes pas la loi….donc pas de prison car la ,tu prends du galon …des travaux d’intérêts généraux comme nettoyer les plages ,replanter des arbres, effacer des graffitis …8 h par jours gratos bien sûr ,pas de clopes, en tenues de travail ,rasé et propre,s il y a  une absence ou une fugue les services sociaux suspendent les aides à la famille,  bloque tes comptes ,saisissent tes bien de valeurs en garantis.
Si la personne interpellée pour un délit et ne peut justifier clairement ses revenus ou son train de vie …mises sous séquestre de tous ses biens jusqu a la présentation des justificatifs .
Economie
Banque et agios 
Le taux des agios seront au même taux que le taux d’intérêt  légal national environ 4.5% Fini les agios a 12 ou 14 %.
Interdiction aux banques de faire payer la CB…service de banque gratuit pour les clients.
Les comptes courants rémunérés au même taux mentionné si dessus.
Plus aucun contrôle sur les paiements en cash c’est notre pognon on en fait ce qu’on en veut.

Politiques
Plus de salaires en fin d’exercice d’une fonction  au sein de l’état, cotisation et points retraites comme tout le monde et réversion au pro ratât d’une rente en fonction du temps travaillé.
Si le salaire dépasse le plafond durant l’exercice... impôt sur le revenu bien sûr et publication dans le journal officiel du paiement de ceux-ci comme preuve.
Transparence des avantages en natures frais de déplacements repas ect…..a fournir aux citoyens qui le désirent pour vérifier la nécessité des dits frais.
Tout député  ou  tout ministre qui s’endort à l’assemblée  ou au conseil viré directos !!!  sans indemnités Ils doivent être présents et bosser;fournir un rapport mensuel de leur travail effectué  et mis à disposition des citoyens.

Surtaxes des produits venants de pays étrangers, baisses des taxes sur nos produits nationaux.favoriser notre production et les entreprises françaises

L’euro monnaie pour les transactions internationales et le commerce extérieur seulement, retour à la monnaie de chaque pays.
fini de sucer les USA les allemands et autres ,on a tout  dans notre pays.... eux non!

la presse et la télévision

une télévision  éducative et culturelles fini les animateurs a deux balles pistonnés ,d une médiocrité a toutes épreuves ,fini les chroniqueurs hargneux et incultes le plus souvent qui tentent de déstabiliser des invites qui ont des vues différentes ,ou  d avant garde, on veut des vrais journalistes qui informent et qui disent les choses meme si elles dérangent ce qui permettra d agir et de régler les choses.
bien sur du rire aussi avec de vrais talents  et on en manque pas j en suis sur.
fini les films avec des acteurs bidons avec l accent ziva! pour monter la France colorée mais en perte de sa plus belle chose sa langue ...LA langue française ! censure automatique, si le niveau n est pas assez  bon pour la culture des spectateurs ça évitera de payer pour des navets!

voila quelques idées jetées en vrac !!










mercredi 2 novembre 2016

NUL BAR AILLEURS!!!!






J’ai la nostalgie de ces bars à l’ancienne  qui empestaient le tabac et l’anis et ou les clients vociféraient les pieds dans la sciure,les écorces de cacahuètes et les pignons d’olive.
Les quatre piliers qui tapaient le carton en attendant de se chambrer au comptoir sur leurs prestations de jeu.
Le solitaire qui pendant des heures épluchait chacunes des  pages du journal comme si c était un Best seller.
Le chien sans âge, couché sur un vieux tapis de carte, les yeux défoncés par les kilos de sucre que lui offraient chaque jour les clients à l heure du café.

De nos jours ,c’est lounge, épuré, sans âme, super clean ,a l’image des clients,plus préoccupés par leur apparence qu’ a partager du rire, de la deconnade ,passionnés de selfies pour partager sur FB avec des inconnus a l’autre bout de la planète alors que la vraie vie et devant eux.

vendredi 2 septembre 2016

MON BEOU !!!








Une tradition en Provence est de donner des diminutifs ou des adjectifs aux gens.

C’est notre côté taquin et observateur.

Cela commence très tôt et souvent ceux sont nos proches, voir nos parents qui nous attribuent un surnom qui restera présent toute notre vie.

Quelques exemples….le botchou qui signifie un peu fou ;pitchoun pour les petits, stachu pour de belles moustaches, fil de fer pour les maigres, Bernard qui devient BERT. Joseph qui devient Zé….parfois ce n’est pas l’apparence mais ton métier ou ton activité, comme dédé la boulange, certains  Toulonnais doivent se rappeler du …GRAND allias …SAVONNETTE…


Quant à moi …ce fut Gé avec un tel diminutif, je suis constamment obligé de faire…le point.
Vous comprenez j’espère….



vendredi 26 août 2016

Chef ! Oui chef !!!







Le terme de cuisinier est de nos jours devenu péjoratif, voir dévalorisant la mode des télés réalité sur la cuisine a fait que désormais tout le monde est un chef.

Pour ma part  voici la définition d’un chef :
Premièrement, des années d’expérience, je dirais entre 7 à 10 ans dans différents  établissements ou en tant que taulier de plusieurs restaurants consécutifs, voire d’un seul que l’on pourrait qualifier de bonne adresse selon l’expression. Une affaire qui perdure est une affaire qui se remet en question, qui évolue et qui donc progresse.
La qualité majeure d’un chef est bien sur cuisiner mais je rajouterais à cela l’innovation et la créativité, certains feront le même plat, de la même manière toute leur carrière ceux-là sont pour moi de bons cuisiniers ; un chef va chercher à surprendre, à apporter sa patte.
Autre choses ce ne sont pas les années d’études dans des écoles réputées qui font automatiquement un chef, certains sont des autodidactes et ceux sont les plus créatifs car ils sortent des sentiers battus et leur perception de la cuisine est comme un don.
Un détail  si l’on peut dire un chef élabore sa carte en calculant les ingrédients, évitant les pertes de marchandise et faire une marge correcte sur la vente, rien à voir avec le sois disant chef qui passe derrière le fourneau et qui fait ce qu’on lui dit de cuisiner sans poser de question.
Le charisme, un chef doit savoir diriger et se faire respecter dans sa cuisine.il doit tout voir, tout contrôler et être prêt à intervenir pour rattraper une erreur ou une mal façon sans paniquer.
Quoiqu’ il en soit chef ou cuisinier l’important c’est l’amour de son métier, la cuisine est un partage, dans ce créneaux ce sont souvent des gens qui veulent vous faire plaisir tout en se faisant plaisir. Sacré challenge…non ?





mardi 23 août 2016

chef patricia richer dans mon livre le briquet...






Dans sa cuisine ; Patricia dirigeait son personnel comme un chef d orchestre .Chacun a son poste pour préparer couper émincer tous les ingrédients nécessaires a la préparation de plats qui ont fait du restaurant La Terrasse un lieu incontournable dans le quartier.......

Aujourd’hui  elle allait proposer une salade exotique en guise d entrée pour la formule du midi. Sur un lit de trévise et de feuilles d épinard frais elle disposera des boules de mangues ; de la papaye et de l ananas coupes en dés ; au centre un ceviche de crevettes au citron vert ; ainsi qu un dip a base de curry le tout décore de petites fleurs comestibles dont elle a le secret. Le plat fort : un tajine d agneau aux prunes, porto et miel légèrement relève accompagne d une semoule légère et de fruit secs Le dessert un grand classique une crème brûlée ,mais au gingembre .
8h30 en piste ! Le ballet des fournisseurs avait cesse ; tous les produits était réunis .elle commença a distribuer les taches a accomplir a chacun de ses commis .
Eric ! tu me nettoies bien les salades .
Thomas ! Occupe-toi des légumes et des fruits .
Annie ! Les crevettes et les filets de poisson pour la carte .
Elle s installa face à ses fourneaux chercha du regard l allume gaz, impossible de mettre la main dessus ; peu importe !
Du feu ! s écria t elle ! 
Une main se tendit vers elle tenant un briquet bleu.
Tenez chef quelqu un l a oublié en terrasse si cela peut vous dépanner !!
Merci ! 
Elle le saisi ; actionna le mécanisme une petite flamme apparut ; elle l approcha des brûleurs qui s enflammèrent dans un bruit sourd. Elle regarda un instant le petit objet et ne put s empêcher de penser que serait aujourd hui la cuisine et la gastronomie sans cette petite flamme. 

12h00............... les premiers clients commencent a arriver et s installent en terrasse car le soleil est de la partie diffusant une chaleur agréable et presque estivale malgré que nous ne soyons qu au mois de mai .
Dans la cuisine les  commandes se succèdent. La formule du jour a du succès ,ce qui ravi Patricia. A chaque crème brûlée Patricia ne pouvait s empêcher de sourire lorsqu’ elle voyait cette flamme caraméliser le sucre lui donnant cette couleur brune ; cette odeur inégalable et surtout ce gout unique .
15h00 le service se termine ,les serveurs finissent de débarrasser les dernières tables ,dans la cuisine le nettoyage bat son plein car tout doit être nickel pour demain. Prêt a recommencer. Patricia sortit de sa cuisine et donna un coup d œil circulaire à son restaurant. 
Elle l adore. 
Un projet qui lui tenait a cœur depuis longtemps et qui aujourd hui avait pris forme et la rendait un peu fière. Elle se dirigea vers la caisse mis en ordre quelques factures prit le téléphone et commença a passer les commandes a ces fournisseurs pour le lendemain. Les employés partaient au fur et à mesure que leur travail se terminait ; passant devant Patricia en la saluant.
 A demain boss !! 
Le dernier a partir était Jeff c était lui qui s occupait de nettoyer les toilettes ;les sols et sortir les poubelles. 
Ce boulot; bien qu’ingrat ne lui déplaisait pas,son I POD cale sur les oreilles il accomplissait ces taches sérieusement et méthodiquement. Une fois que le restaurant était propre ; il sortait les poubelles et la il
 s accordait une pose cigarette.
C est en passant dans la cuisine pour terminer son travail qu’ il aperçu ce briquet bleu pose sur un plan de travail en inox. Cela tombe bien pensa t il, je n ai rien pour allumer ma cigarette ; il le prit ; l utilisa et le mit dans sa poche.Il ferma a clé la porte de derrière de la cuisine et alla donner les clés a Patricia qui était désormais la dernière a rester.
A demain mdame ! A demain Jeff ! 
Elle verrouilla la porte d entrée et profita un instant de ce moment de solitude et de calme. Elle se dirigea vers la machine a café et se fit un expresso ristreto, un de ses plaisirs. Pendant qu’elle dégustait le breuvage chaud et amer a souhait, elle pensa à Louise sa grand mère qui lui avait donne des son plus jeune âge le gout des bonnes choses et de la cuisine. Celle qui lui avait montre la manière de choisir les fruits et les légumes sur le marche .L importance des épices dans un plat. Comment observer la cuisson des ingrédients leurs aspects, leurs couleurs. Tout ce savoir accumule durant des année dans sa petite cuisine seulement pour faire plaisir a ses proches et que Patricia offrait désormais a ses clients tout les jours comme pour lui rendre hommage. Elle aurait tant aime que louise voit cela. Elle termina son café ; rangea un peu, éteignit les lumières ; mit l alarme. Puis elle ferma la porte et s éloigna en direction du boulevard en jetant un dernier coup d œil vers le restaurant. Elle eut l étrange impression de voir la silhouette de Louise devant la porte lui faisant un signe de la main. Elle sourit et se remit en route

dimanche 7 août 2016

A..ppelation, d' O..rigine,T..oulonnais.



Héritage familial.

Je crois fortement à la transmission des genes... comme on dit …un chien ne fais pas un chat.

Je vais commencer par la grand-mère …Marie Louise…origine italienne, un caractère fort, possessive à outrance, séparée de son mari champion de France de boxe et hirondelle de son métier (policier de l’époque), et de surcroît très bonne cuisinière. Une femme sévère mais juste c’est à elle que je dois une partie de mon éducation.

Son fils unique PAUL…mon père de son vrai prénom Léopold …Emile, Victor, rien à voir avec l’explorateur si ce n’est le côté aventure. Lui …né au port marchant à Toulon, son exploration se limitait à un quartier bien connu. La basse ville. 
Apres avoir démissionné de l’arsenal, je pense que c’est le seul à ma connaissance, il commença une vie de marginal comme on dit. Taulier du youyou bar, puis du bar des sports a la loubiere, mon premier contact avec le métier je pense...... puis il fut plagiste a Carqueiranne.
Ses fréquentations de l’époque dont je ne donnerais que quelques initiales:
JeanLouis F ,Loulou R ,Gaby S (mon parrain)... ,Paulo S, Fernand A…entre autres avec qui il passait le plus clair de son temps, me valurent le privilège de lui parler à travers un hygiaphone pendant 3 ans aux Baumettes et a st Roch.
Marginal peut être mais bon homme, avec des principes qu’il m’a transmis, je pense que même maintenant qu’il n’est plus ; ceux qui l’ont côtoyés en garde un bon souvenir.

La mama..Françoise…tchoise pour les intimes…corsoise..connue comme le loup blanc ,40 ans voir plus à vendre des sandwichs place amiral Senes et plus tard place d’Armes, ainsi que son affaire de plage au Pradon durant 15 ans. Une bête de travail, jamais malade, s’accommodant des bons et mauvais moments sans jamais se plaindre. Une coriace…

Voila !Un sacré patrimoine familial…qui fait de moi ce que je suis  et qui m’a permis surtout de faire mon petit bout de chemin…Et je leurs en suis reconnaissant de tout mon cœur.
C'est un peu comme certains crus qui transmettent leurs qualités ou leurs défauts a la prochaine cuvée,ce qui est sur c est que je suis un produit ...d' A..ppelation, d' O..rigine,T..oulonnais.


lundi 1 août 2016

notre bière qui êtes aux cieux!!


.

Une trappiste ou bière trappiste, est une bière brassée par ou sous contrôle des moines trappistes


Ces bières trappistes sont généralement de fermentation haute et doivent être brassées dans le respect des critères définis par l'Association Internationale Trappiste si elles veulent pouvoir arborer le logo Authentic trappist product délivré par cette association privée.
Depuis 1997, afin de renforcer le caractère protecteur de l'appellation, certains critères ont été définis par l'Association internationale trappiste (AIT), en vue de délivrer un logo Authentic Trappist Product, garantissant le respect de certains critères spécifiques.
Les conditions pour qu’une bière trappiste reçoive le logo Authentic trappist product se résument ainsi
  1. Cette bière doit être brassée à l'intérieur des murs d’une abbaye trappiste ou à proximité.
  2. La brasserie doit refléter clairement tant un lien de subordination indiscutable avec le monastère Trappiste bénéficiaire que l'appartenance à la culture d'entreprise propre au projet de vie monastique. La bière doit être brassée et commercialisée par les moines trappistes ou sous leur contrôle.
  3. Une partie des bénéfices est affectée à la subsistance des moines et à l’entretien du site de l’abbaye ; le reste est versé à des œuvres caritatives de la communauté monastique.
L'AIT précise également que « les brasseries trappistes respectent strictement toutes les normes en matière de sécurité, de santé et d’information du consommateur. De même, le style de la communication et la publicité se caractérisent par la probité, la sobriété et la réserve qui siéent à l’environnement religieux dans lequel les bières sont fabriquées. » Au-delà des trois critères, l'AIT porte donc son attention sur une certaine éthique de fabrication et de commercialisation, afin de délivrer le droit pour un produit trappiste d'arborer le logo. 
Les autres bières s'inspirant des caractéristiques des bières trappistes les plus courantes (fermentation haute et degré d'alcool élevé) seront plutôt qualifiées de bière d'abbaye.
En Belgique, une vingtaine de ces bières d'abbaye comme l'Affligem, la Leffe ou la Grimbergen sont commercialisées sous le logo Bière belge d'Abbaye reconnue.











mardi 19 juillet 2016

75 cl...why not ?







Pourquoi les bouteilles de vin font-elles 75cl

Il s'agit simplement d'une organisation pratique et historique. À cette époque, les principaux clients des viticoles français étaient les Anglais. Tout le monde sait ça, hein ! D'où vient cette exception ? La contenance de la bouteille de vin a été standardisée au 19 eme siècle et depuis les théories les plus folles sont nées de cette mesure singulière. Cela correspondrait à : • La capacité pulmonaire d'un souffleur de verre • La consommation moyenne lors d'un repas • Une meilleure façon de conserver le vin • Une facilité de transport. La réponse n'est dans aucune de ces théories, et encore moins dans la législation française ou Mais nos voisins britanniques n'ont jamais eu le même système de mesure que nous. Leur unité appelé "gallon impérial" valait précisément 4,54609 litres. Pour éviter un casse-tête dans la conversion, ils transportaient le Bordeaux en barriques de 225 litres, soit 50 gallons, en arrondissant. Et 225 litres correspondent à 300 bouteilles de 75 centilitres. Or 300 est un chiffre plus aisé pour faire des calculs que 225. On avait donc : 1 barrique = 50 gallons = 300 bouteilles. Ainsi un gallon valait 6 bouteilles. C'est d'ailleurs pourquoi, aujourd'hui encore, les caisses de vin sont la plupart du temps vendues par 6 ou 12 bouteilles.

dimanche 17 juillet 2016

EVANGILE DE COMPTOIR





Les 10 commandements du pére Gé.

1..tu ne croiras qu’en toi-même.
2..tu ne voudras pas plus que le nécessaire.
3..tu respecteras les dons de la nature.
4..l’apéro, tu feras 2 fois par jour.
5..le cholestérol sera ton ami, bouffes sans te soucier.
6..tu n’es pas obligé d’aimer tout le monde.
7..baise ! mais ne baise personne.
8..travaille seulement pour vivre bien.
9..écoutes les anciens c’est eux qui ont les clés

10..ne suit personne reste toi-même..

dimanche 3 juillet 2016

YA PLUS DE SAISONS ..........




Nom donné pour la période la plus forte en travail et normalement en chiffre d’affaire dans notre corporation et qui concerne en particulier les établissements situés dans les  stations balnéaires ou les stations de ski.

Je vais donc plus m’étendre sur les établissements de la côte d’azur, car je connais mieux cette région.

Mon père tenait une affaire saisonnière de plage à Carqueiranne.

A l’époque  cela démarrait au mois de mai jusqu’à fin septembre, voir début octobre suivant le climat.

Beaucoup pouvaient se permettre de travailler 6 mois et de bricoler le reste de l’année en attendant la prochaine.

Je tiens à signaler que ce n’était pas des vacances non plus ....des journées de 14 heures, sans jours de repos et une clientèle pas toujours consciente qu’elle était là pour se relaxer et pour passer du bon temps.

De nos jours, cela a beaucoup changé.

Une saison démarre doucement à partir de la fête de la musique...21 juin, avec une clientèle locale.

Le potentiel touriste arrive seulement aux alentours du 12 juillet et disparaît rapidement à partir du 20 août.
Un sacré changement me direz-vous !.......fini le beurre pour les épinards…

Des locations de plus en plus chères, baisse du pouvoir d’achat, concurrence de destinations étrangères all inclusive.....sont des facteurs qui ont causés beaucoup de tords.

Quoi qu’il arrive cela reste une période éprouvante pour les gens de notre corporation, avec des pics comme le 14 juillet ou le 15 août.

Je peux vous dire que chaque année, nous nous languissons cette période, mais nous sommes ravis quand elle se termine, car enfin nous pouvons profiter de notre belle région, sans les cris, sans les odeurs d’ambre solaire, avec les plages désertes et une eau plus limpide.

Un repos bien mérité.....jusque à la prochaine.




lundi 23 mai 2016

le briquet..13 et fin









Marie regagna son appartement plus tôt pour préparer le fameux dîner. Les bras chargés de courses, elle poussa la porte et déposa le tout dans la cuisine, à l’exception d’une boite carrée enveloppée d’un papier cadeau design qu’elle posa sur la table basse du salon.
La cuisine n’était pas son fort, elle opta donc pour un repas entièrement composés de différents fromages achetés chez un traiteur spécialisé. Ceux-ci étant numérotés pour les servir et les déguster dans le bon ordre. Le tout accompagné d’une salade de saison et vinaigrette aux épices. Le dessert acheté dans une fameuse pâtisserie de renom sera pour ce soir …un pavé de chocolat et pralinés.
J’adore le chocolat noir avec un bon verre de vin rouge, pensa-t-elle !,à voix haute.
Le vin aussi fut acheté sur le conseil du fromager.
Mais bon !  L’important n’est pas là, l’important était peut-être ce petit carré enveloppé de papier.
Elle dressa une table simple mais très jolie, quelques bougies disséminées dans la pièce, ainsi qu’un superbe bouquet d’oiseaux de paradis. Elle alluma quelques lampes au sol, Jeta un coup d’œil et parue satisfaite.

8h00 déjà, elle s engouffra sous la douche. Quelques minutes plus tard, cheveux encore humide elle enfila un robe simple et chic prêt du corps d’un blanc cassé ornée de petites broderies. Chaussée de talons assortis ; elle finit de sécher ses cheveux et les disposa de façon naturelle, tombant sur ses épaules. Un peu de maquillage pour mettre en valeur ses yeux et son sourire. Prête ! se dit-elle.
 De son cote pierre avait parcouru le quartier afin de trouver un fleuriste. Il opta pour une orchidée en pot. C’est  peu d’entretien, cela sent bon et c’est très décoratif pensa t il.

8H30, il se présenta devant la porte de Marie vêtu d’un jean, chemise noire et d’une paire de Church de la même couleur. Son orchidée à la main, il frappa.
Marie vérifia que tout était bien, traversa le salon pour ouvrir la porte et au passage appuya sur le Play de son installation hi fi ; une musique soûl jazz se fit entendre en fond. Elle ouvrit et Pierre apparut, il avait l’air un peu affolé et tenta un..
SALUT !
Je t’en prie, entre ! dit-elle en le complimentant sur le choix de l’orchidée. Elle sera très bien là ! En la plaçant près de la fenêtre sur un petit meuble en bois cire usée.
Merci ! Je ne pouvais pas venir les mains vides, et je suis content que cela te plaise !
Il prit place à la table tandis que Marie débouchait une bouteille de vin, elle servit deux verres et se mit en face de lui.
Le repas commença par une discussion plus ou moins banale sur le thème du travail ; du coût de le vie etc. ..
Après la deuxième bouteille de vin ; l’ambiance changea et des confessions plus personnelles sur leur enfance réciproque ; leurs délires, la politique furent abordées. Marie se sentait bien ; un peu ivre elle écoutait Pierre parler. Elle le regardait ; le trouvait charmant et amusant. Cette soirée n’avait rien à voir avec leurs autres moments passés ensemble, depuis quelques mois ils paraissaient l’un et l’autre plus proches, plus intimes, prêts à se faire confiance. 
Le moment du dessert arriva. Marie mis les deux pavés de chocolat dans deux petites assiettes blanches , proposa à Pierre de leur servir deux autres verres de vin et de s’installer sur le canapé pour déguster plus confortablement le dessert. Elle posa les deux assiettes sur la table basse située en face d’eux sur laquelle trônait un paquet cadeau de forme carré.
Pierre n’y prêta pas spécialement attention, mais lorsque Marie le fit glisser dans sa direction, il prit un air étonné et dit :
Un cadeau ?
Marie le regarda tendrement en murmurant.
Bien plus que ça ! 
Pierre hésita et Marie l encouragea.
Allez ! Ouvres- le ! Il déchira le papier calmement et le laissa tomber au sol entre ses jambes. L’objet apparut entre ses mains. 
C’était un bloc de résine translucide avec en son centre un petit briquet bleu pris dans la masse. Le bloc était si transparent que l’on aurait pu croire que le briquet flottait en apesanteur. Un détail attira l’attention de pierre... un petit mot gravé sur l’une des faces du cube.

NOUS.

Il se tourna vers marie qui l observait et attendait sa réaction, Il avança son visage prêt du sien et l embrassa délicatement de peur d’avoir mal interprété le geste, mais Marie renchéri par un baiser plus fougueux et passionné.
Maintenant, ils riaient tous les deux enlacés sur le canapé regardant ce petit briquet bleu emprisonné dans son bloc de résine, loin de se douter l’un et l’autre ……….qu’il était le véritable fil conducteur de leur histoire.

FIN









jeudi 19 mai 2016

le briquet ..12








Le père Dimitri décida de retourner à sa paroisse, et chemin faisant, il prit la direction d’une petite rue qu’il n’avait pas coutume d’emprunter. Cela lui ferait une balade et lui changerait les idées, pensa-t-il .
Il avait toujours le briquet de Gustave dans les mains. Tout en marchant et en tripotant le briquet il pensa encore quelques instants à ce sacré personnage à l’accent méridional. 
Marie comme à son accoutumé déambulait dans ce quartier inconnu à la recherche de l’atelier d’un jeune créateur que l’on lui avait fortement recommandé. C’était un spécialiste de foulards de soie, très colorés avec des motifs originaux. 
A voir pensa-t-elle. 
Cela faisait un bon moment qu’elle tournait en rond a la recherche de l’atelier, quand elle prit l’initiative d’appeler son informateur.
La, plantée au milieu de la rue son téléphone à l’oreille trépignant d impatiences ; elle sortit une cigarette de son sac et commença à farfouiller dedans à la recherche de feu.
Le père Dimitri s’approcha d’un pas désinvolte de cette jeune femme nerveuse vociférant dans son téléphone, cigarette à la bouche. En arrivant à sa hauteur, il la regarda amusé. Marie le fixa quelques secondes et aperçu le briquet dans sa main. Coupant la conversation téléphonique…
S’il vous plait mon père dit-elle :
Pourriez-vous me donner du feu ?
Il réalisa qu’il avait gardé inconsciemment le briquet dans sa main durant sa promenade.
Bien sûr ! Il tendit le briquet et l alluma. 
Après une forte aspiration le bout de la cigarette de marie devint rouge et une longue expiration de fumée vint envahir le visage du père Dimitri qui toussota. 
Excusez-moi mon père ! dit marie d’un air confus.
Ce n’est rien ! dit le père Dimitri tout en tendant le briquet a Marie.
Gardez-le!, je ne fume pas.
Marie pris le briquet et ne put s’empêcher de penser en voyant sa couleur bleu à Pierre. Quelle coïncidence ou alors le bleu est à la mode pensa-t-elle d’un air amusé.
Prenez en soins!il a appartenu à quelqu'un de bien ! dit-il en reprenant son chemin. 
Marie resta là un moment à savourer sa cigarette, son téléphone émettait des bruits de paroles incompréhensibles, mais Marie était ailleurs et fixait ce petit bout de plastique. 
Les sentiments de marie avaient évolués depuis quelques temps au point qu’elle pensait être amoureuse de Pierre.
Mais  lui ,l'était-il ? 
Il était très gentil avec elle, même attentionné par moment, galant, serviable mais toujours avec une certaine distance. Connaissant le coté introverti de Pierre cela ne la dérangeait pas. Mais comment savoir si ses sentiments étaient réciproques?
Tout en continuant à fixer le briquet une idée lui vint. Elle appela Pierre et lui proposa un dîner ce soir chez elle. Il fut tout d’abord surpris, puis enthousiaste et accepta la proposition sans attendre.
Alors à ce soir 8 h 30 ..ok !
Ok !
 Pierre comme à son habitude commença à stresser, il la connaissait depuis un petit moment, mais malgré les multiples conversations autour d’un verre ou d’un café, quelques cinémas ou autres promenades le dimanche ; c’était leur premier dîner en tête a tête.
 A SUIVRE.

dimanche 15 mai 2016

lebriquet 11







De petits boulots en petits boulots ,Gustave essayait de joindre les deux bouts. L’argent filait vite .Jusque au jour, à cours de travail et d’argent il se retrouva dans la rue. 
Une aventure de plus pensa-t-il !
Il s’organisa le mieux qu’il put, trouva ce terrain à l’abandon et y installa ses quartiers.
Les années passèrent, certaines dures d’autres moins. Mais sa santé déclinait, le froid, et plus de cachets pour son dos , seulement de l’alcool pour calmer le mal.
Aujourd hui par exemple, cette douleur persistante au thorax qui lui fit abandonner sa tournée quotidienne pour rentrer péniblement chez lui. Il alluma un feu avec son briquet et se dit qu’un peu de chaleur lui ferait du bien. Il tourna le bouton de son poste pour avoir un peu de musique ; l’appareil grésilla et la voie d’Henri Salvador  s’en échappa sur un rythme jazz. Il se coucha en chien de fusil près du feu, se laissant bercer par la musique son briquet bleu au creux de la main. Son corps s engourdi ; une sorte de sensation à la fois agréable et terrifiante  l’envahi ; il pensa à la légende des vieux éléphants qui voient défiler toute leur vie avant de mourir,il sourit, ses yeux se fermèrent et dans un soupir tout s’arrêta …. 
Le père Dimitri se leva avec un pressentiment. Il pensait à Gustave et son apparence quand il était passé devant sa paroisse. Il devait en avoir le cœur net quitte se faire rabrouer. Il décida donc d’aller voir ce qu’il en était. Il comprit rapidement lors de son arrivée à la cabane qu’il ne s’était pas inquiété pour rien. La radio fonctionnait, le feu était éteint, Gustave paraissait dormir mais quelque chose sur son visage n’allait pas.
Il se pencha : Gustave !
Pas de réponse, il posa sa main sur son front sa peau était froide, il tata le poul au niveau du cou. Rien. Gustave nous a quitté pensa-t-il.
Il lui prodigua les derniers sacrements en lui tenant la main et découvris le petit briquet bleu qu’il mit machinalement dans sa poche.

Les pompiers arrivèrent quelques instants après et emportèrent la dépouille de Gustave. Le père Dimitri vit s’éloigner le camion et ne put s’empêcher de faire un signe de la main en pensant....Adieux Gustave……… A SUIVRE


lundi 9 mai 2016

le briquet........10







TOULON, port de guerre dans le Var et qui parait- il,possède une des plus belles rades du monde à en croire les habitants. Mais aussi ses vieux quartiers aux ruelles étroites, avec des guirlandes de linges immaculés tendus entre les fenêtres. Son marché du cours Lafayettes rempli de senteurs de thym ; de lavande ; de romarin. Ses couleurs vertes jaunes rouges orangées des fruits et légumes posés sur les étals de bois illumines par le soleil et surtout les revendeuses comme on les appelle criant avec un accent incroyable pour attirer le client des phrases qui feraient sourire plus d’un ; du style :
Avec l’orange tout s’arrange !!!
La carotte ravigote !! Et j’en passe.
Le port ….. Rien à voir avec le port de Nice ou Cannes non !
Pas de yachts, quelques petits voiliers de plaisances et des pointus de pêches bateaux traditionnels provençaux en bois  bien souvent bi colores portant des noms typiques comme ANGELE ou NINON. Quelques bateaux de la marine nationale imposants et gris, mouillés dans la zone militaire du port que l’on appelle l’arsenal.
Et puis le port marchand.
C’est dans cette partie que Gustave a commencé à travailler comme docker .Il s’en souvient à l’époque c’était un jeune gaillard. Des journées à porter des valises de voyageurs dans les coursives des bateaux en direction de la Corse, ou à décharger la cargaison de différents produits destinés à des entreprises locales. Un travail dur et ingrat mais relativement bien payé. A cela s’ajoutais quelques avantages. Pour boires des voyageurs mais surtout quelques combines sur l’alcool et les cigarettes provenant de Corse à un prix très intéressant car détaxées. Tous les dockers arrondissaient leur fin de mois de cette manière .
Histoire de rendre service …comme ils aimaient le dire pour se donner bonne conscience.
Au fil des années Gustave commença à avoir de sérieux problèmes de dos, dus aux poids et à la manutention des caisses et des valises transportées par ses soins quotidiennement. Le jeu était de faire une approximation du nombre de kilos transportés par chacun dans la journée.
 Oh fâche aujour hui ! J’ai battu le record… au moins 1 tonne !
T’es fou moi ! Je dois être à 2 tonnes !
Toujours avec une exagération connu par tous et qui fait encore de nos jours la réputation des habitants de cette belle région.
Au fil des années Gustave commença à porter une ceinture de déménageur .Une large ceinture de cuir pour soulager le dos durant le transport d’objets lourds. Puis ce fut des cachets de plus en plus forts pris sans ordonnance car Gustave avait une peur bleue du médecin et surtout il ne voulait pas passer aux yeux des autres pour quelqu’un de faible. Mais malgré cela le contremaître du port s’était rendu compte du problème de Gustave et fini par le convoquer à son bureau. Gustave eut beau tourner son handicap en dérision, le contremaître n’était pas dupe, il connaissait la chanson. Lui-même avait connu ce genre de situation et par chance et ancienneté, il avait eu ce poste de contremaître beaucoup plus relax du moins physiquement car il faut de la poigne pour manager ces gaillards la !
La discussion avec Gustave s’acheva par un ultimatum de consulter un médecin et de montrer les résultats. Gustave obéis et le pronostic fut sans appel. Interdiction formelle de transporter quoi que ce soit de lourds au risque de devenir un jour paralysé. Ce fut un choc, l’idée de perdre son boulot, ses copains, tout ce qui était sa vie jusqu’ à présent le mirent dans un état de rage et de désespoir. Le contremaître aimait bien Gustave, il le connaissait depuis longtemps.il le convoqua de nouveau pour lui proposer une alternative. 
Tu sais, Gustave : j’ai un cousin sur Paris qui tiens un bar L’Aiglon ¨ il s’appelle DOMINIQUE, il cherche quelqu un pour l’aider à faire tourner la baraque. Logé nourri, plus un peu d’argent chaque mois, cela te permettrais de voir venir et pour ton dos cela ne devrait pas poser de problèmes.
Qu’es ce que tu en penses ?
Gustave savait que cette proposition était la seule option pour le moment. Quitter la région ne l’enchantait guerre, mais le travail se faisait rare dans le coin. Apres tout il avait mis un peu d’argent de coté et monter à la capitale comme on dit en Provence pourrait être une aventure intéressante. Il accepta donc, et se présenta quelques jours plus tard au bar de Dominique. Il fut très bien accueilli et il s’installa au premier étage du bar dans une chambre simple et fonctionnelle avec un coin toilettes. Le lendemain Dominique lui expliqua son travail un peu de nettoyage et servir les quelques clients habitués, assis à jouer à la belote. Très vite Gustave fit parti des lieux. Les clients l appréciaient et l invitaient à boire un verre. Mais les cachets pour le dos et l’alcool ne font pas bon ménage. Avec le temps, il se mit à boire de plus en plus seul ou avec les clients. Son humeur changea et les rapports avec Dominique se dégradèrent malgré les multiples mises en garde de celui-ci. Ils se séparèrent et Gustave se retrouva à chercher du travail. A SUIVRE...





lundi 2 mai 2016

lebriquet............9









Gustave.
Un SDF qui vit dans ce quartier depuis quelques années. Il y a ses habitudes et tout le monde le connait.
L’une d’elle était de suivre le camion qui ramassait les poubelles. Bien souvent les 2 employés chargés du ramassage lui proposaient certains objets avant de les jeter dans la benne. C’est eux qui une fois lui avaient montré un petit poste radio à piles  en mauvais état apparent, mais qui aujourd'hui permettait à Gustave d’écouter un peu de musique à l’aide d’une antenne de fortune qu’il avait fabriquée.
Depuis quelques temps Gustave avait du mal à suivre le camion tout en tirant sa carriole. Il n’était plus tout jeune et à cela s’ajoutaient des douleurs de plus en plus fréquentes au thorax comme si on lui enfonçait des aiguilles. C’est l’usure pensa-t-il, cela passera. !
Le camion stoppa devant la discothèque. D'énormes sacs noirs en plastiques ,ainsi que des cartons contenant des bouteilles d’alcool vides envahissaient le trottoir. Les employés commencèrent à enfourner les sacs à l’arrière du camion sans aucun ménagement. C’est alors que l’un des sacs heurta le bord de la benne, se déchira et rependit sur la route la moitié de son contenu. Cela énerva passablement l’employé maladroit.
Des papiers ; des boites de red bull, des pailles ; gobelets de plastiques jonchaient le sol .l’employé saisi le balai et la pelle accroches à l’arrière du camion prévu pour cette situation et commença à ramasser.
Cela permit à Gustave de faire une pause. Le balai racla le sol ; des monticules de détritus s’accumulaient dans la pelle pour terminer dans la benne. C’est là qu’il aperçut entre 2 gobelets ; un petit briquet bleu, il se pencha étant persuadé qu’il ne fonctionnait plus.
 Au contraire ; il marchait très bien. Il le tendit a Gustave en lui disant avec un petit sourire :
Tiens ; je ne fume pas et c’est toujours ça de gagné.
Le camion repris sa course mais Gustave ne se sentait pas la force de continuer, il resta un moment sur place appuyé sur sa carriole, serrant le petit briquet bleu dans sa main. 
Après quelques minutes, il se remit en route en direction de son chez lui, pour se reposer car les douleurs étaient plus fréquentes et lui faisaient un mal de chien. Il avait aménagé dans un terrain vague destiné à un projet immobilier, qui depuis des années était stoppé pour des raisons de permis de construire. Il avait conçu à l’aide de palettes de bois un petit abri simple solide qui le protégeait assez bien du froid et des intempéries et où il pouvait entreposer ses affaires. Comme tous les jours pour rejoindre son refuge, il passait devant la paroisse du quartier .Le père Dimitri avait de l’affection pour Gustave et faisait son possible pour l’aider. Il lui avait même proposé de faire les démarches sociales pour qu’il puisse vivre dans un foyer, mais Gustave était un solitaire et préférait sa cabane. Le père Dimitri n’avait pas insisté sachant que se serait peine perdue. Il l aidait d’une autre manière , des vêtements usés mais chaud pour l’hiver ; parfois un peu de nourriture. Mais surtout il aimait discuter avec Gustave, une sorte de copinage s’était installé entre les 2 hommes. Non pas que Gustave soit un fervent catholique, mais c’était une bonne personne pensait-il.
Gustave avait de l’humour ; de la repartie et surtout un accent méridional qui mettait du soleil dans la discution. 
Arrivé devant la paroisse Gustave vit le père Dimitri en discutions avec une de ses ouailles.
Salut mon père lança-t-il !
Bonjour Gustave !
La pêche a été bonne ?
Calme plat ! répondit-il les yeux rieurs en lui montrant son unique butin de la journée le fameux briquet.
Bonne journée mon père !
A toi aussi Gustave !
Il reprit son chemin ; le père Dimitri le regarda s’éloigner et remarqua qu’il ne tenait pas la super forme, cela n’aurait servi à rien d’aller s’enquérir de sa sante car Gustave lui aurait répondu une phrase du genre.
Tout baigne !
Au prix de multiples efforts, il arriva enfin chez lui. Fit une pause,  s’assit sur une chaise de bois qu’il avait récupérée la semaine dernière sur le trottoir devant un bistrot,qui avait fermé ses portes pour faire place à une future boutique de téléphones portables.
Les douleurs s étaient un peu estompées ; il sortit de sa poche le briquet, maigre butin de la journée ; regarda l’objet ; sa couleur bleu… Oui bleue.. Bleue ciel comme le ciel de la méditerranée ; sa région. Des souvenirs lui revinrent en mémoire ; de sa ville natale TOULON .....A SUIVRE…..