jeudi 13 juillet 2017

bootlegger !!!




 bootlegger (« homme qui cache une bouteille dans sa botte »). Surnom donné aux contrebandiers sous le régime du roi Georges III, dérivé de boot à cause de l'habitude des contrebandiers de cacher leur marchandise dans leurs bottes.

 c est un marchand illégal, spécialement d 'alcool de contrebande.

La Prohibition a fait les beaux jours des distillateurs clandestins, des petits passeurs transfrontaliers, des revendeurs, des débits de boisson écoulant des alcools souvent frelatés (les speakeasies), des capitaines de navires impliqués dans le transport des liquides interdits et surtout, des gangs aux racines mafieuses qui contrôlaient tous ces réseaux, de New York à Chicago, pour empocher de juteux bénéfices au prix de règlements de comptes souvent sanglants. 

l'importation de rhum de Guyane anglaise (depuis Georgetown) notamment le Demerara (Black Diamond) à bord de goélettes qui mouillaient à trois milles des côtes, limite des eaux territoriales américaines. La marchandise était alors transbordée (souvent de nuit) à bord de bateaux rapides à moteur (les rum runners, les banana boats ou le fameux cutter canadien à voiles Nellie Banks) chargés de débarquer au plus vite, en des lieux secrets du littoral, la marchandise attendue par les bootleggers.

l'âge d'or des îles Saint-Pierre-et-Miquelon, plaque tournante providentielle du trafic. Les alcools étaient acheminés par pleins cargos en provenance de France, puis ils étaient débarqués, reconditionnés et déclarés en douane (destination la haute mer) pour des droits de mer dérisoires. De petites unités chargeaient les caisses, en assuraient le transport jusqu'aux rum runners .


 Les importateurs Saint-pierrais les plus notoires étaient Henri Morazé et R. de la Villefromoy qui communiquaient avec leurs acheteurs à l'aide de télégrammes codés.





  

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