lundi 16 février 2015

TRANCHE DE NUIT........




le dernier client vient de franchir la porte en vociférant un tchaoo approximatif.

Il se dirigea vers la sortie son trousseau de clés a la main,et ferma la porte dans un cliquetis métallique.appuya sur l interrupteur au passage pour éteindre l enseigne.

ça y est c est ferme..........

Il regarda son bar désormais  vide.

le silence est presque irréel voir dérangeant.

De petits sifflements se faisaient entendre a l intérieur de sa tête conséquence de la musique et du brouhaha de la soirée.

Dans une ambiance mêlée de vapeurs de tabac et d alcool,il se dirigea vers son comptoir,tira un tabouret pour s asseoir et alluma une cigarette.

De son poste d observation ,il commença a regarder les différents recoins du bouclard.

Cette table par exemple occupée toutes la soirée par des jeunes filles venues faire la fêtes entre elles,et jonchée maintenant de bouteilles de gin vides et de verres a moitie termines.

Il revoit par flash leurs fou rires ,leurs embrassades et ne put s empercher de sourire .

très sympa .........

le bout du comptoir......... ou durant plusieurs heures, 2 gars avaient refait le monde,discutant politique ,religion ,en ingurgitant des rhum coca comme si c était de la grenadine.tout en restant dignes et corrects.

Il y avait aussi ce gars tout seul qui observait les autres clients en sirotant son whisky ,discret ,mais plutôt timide .
C est pas toujours facile de lier contact,quand on ne connais personne.
Il se rappela bien avoir échangé quelques banalités avec lui ,mais pas plus.

Et la fameuse équipe de deconneurs qui avaient monopolise le fond de la salle.

Les 2 mange- debout témoignent encore de leur présence.Il s aperçut même que l un d eux avait oublie son pull pose entre les verres et les cadavres de bouteilles.

Ils étaient bien chauds ceux la pensa t il.

Enchaînant chorégraphies ,chants et fou rires toutes la soirée.
il soupira en écrasant sa cigarette.

encore une de faite .........

il mis un peu d ordre et compta sa caisse, jeta un dernier coup d œil en enfilant son blouson.
plongea le bar dans l obscurité totale et sorti en verrouillant la porte.

Il commença a marcher et murmura ........a demain ,.........comme s il disait au revoir a un pote.

 Et disparu au coin de la rue.




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