Elle me regardait,
nue, assise, lascive dans ce fauteuil Voltaire, les cuisses légèrement entre ouvertes,
seule la robe rouge d’un bordeaux dormant dans une coupe de cristal, cachait le
triangle de sa féminité.
D’un geste lent,
elle remonta sa main chargée du délicieux breuvage en direction de sa bouche d un même éclat pourpre, laissant apparaître le contraste de sa peau blanche avec la pénombre environnante.
Au contact du
cristal et des premières gouttes, elle ferma les yeux, mis sa tête en arrière
accentuant la cambrure de son corps, puis se ravisa, pointa son regard dans ma
direction tout en gardant la coupe près de son visage.
Le temps se figea
quelques secondes, seul le son lointain d’un morceau de Chet Backer se faisait
entendre.
Je m’approchais,
mon cœur battait la chamade, à la fois excite par la situation et l’envie que
cela dure éternellement.
Lorsque nous fumes assez près l’un de l’autre, elle se
redressa en m effleurant et posa ses lèvres
sur les miennes.
A la fois sucré
avec un léger gout de tanin, ce baiser n’en finissait plus et ne faisait qu’accentuer
mon désir qui paraissait bien réciproque.
Je la soulevais
et la portais, elle se laissa aller ,sa coupe au bout de son bras ballant.
La nuit s’annonçait
longue et douce……….une nuit inoubliable.
Mieux que le merdique "50 nuances de Grey",tu as une belle plume et si en plus tu écoutes ou plutôt ""savoure"" du C.Baker.... So perfect man.
RépondreSupprimerMERCI.....
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